« TRAVAILLEZ, PRENEZ DE LA PEINE .... | RETOUR AUX FONDAMENTAUX !!! » |
Il semble bien qu'à l'occasion des élections régionales calamiteuses que nous venons de connaître le mot "REFORME" ait servi de "chiffon rouge" pour exaspérer les électeurs.
Est-ce que pour autant les raisons objectives qui avaient nécessité la mise en route de ces projets et permis la victoire de Nicolas SARKOZY en 2007 ont subitement disparu ?
Evidemment NON ! La mondialisation de l'économie est toujours en marche, à peine ralentie par la crise actuelle ; la crise elle-même est une raison supplémentaire de réformer de nombreux mécanismes économiques et sociaux de notre Pays ; l'évolution démographique appelle une révision des éléments de solidarité en matière de retraite ; au regard du "mille-feuilles" administratif, nos collectivités territoriales doivent se soumettre à des regroupements si longtemps retardés ; etc , etc .....
Alors sur quelles bases l'idée même de "REFORME" est-elle remise en cause, malgré l'objectif d'"AMELIORATION" politique, sociale et économique qu'elle sous-tend ?
Les arguments sont nombreux pour dénoncer la "malfaisance" des réformes en cours ou projetées :
- le RYTHME qui serait "effréné", "déstabilisateur" pour les citoyens, mené "au pas de charge" par un Président "boulimique" préoccupé d'enchaîner les réformes pour prendre de vitesse les éventuelles contestations qu'elles pourraient succiter.
- l'ACCUMULATION et la DIVERSITE des projets dans tous les domaines (Réforme de l'Etat, de l'Armée, de la Justice, de l'Université, des collectivités territoriales, des retraites ...) ; et si, par hasard, celà était dû au fait que depuis des années rien n'avait été tenté, dans aucun domaine, pour améliorer et faire évoluer les choses ? Est-ce que nos voisins européens n'ont fait aucune réforme depuis 10 ou 15 ans ?
- L'IMPREPARATION de certaines nouveautés législatives, le manque de concertation, la vision "technocratique", "parisienne" des méthodes mises en place, les lacunes de COMMUNICATION. IL Y A LA DE VRAIES INTERROGATIONS.
On peut comprendre que tous ces projets boulversent des habitudes, remettent en cause des avantages acquis, bousculent bien des situations solidement établies !
Mais faut-il, comme le fait la GAUCHE, crier à l'INJUSTICE des Réformes, à leur caractère scélérat, à leur inutilité ?
On ne peut sans risque pour l'avenir de notre Pays, sa compétitivité internationale, son équilibre social, jouer sans cesse :
- l'mmédiateté contre le Moyen ou le Long Terme,
- le laxisme contre la rigueur,
- la démagogie contre le réalisme,
SAUF A JOUER UN JEU DANGEREUX POUR LA DEMOCRATIE !